Une poignée d’habitants d’Antony a profité des Journées du patrimoine pour faire connaître sa cause : la défense du caractère pavillonnaire du centre-ville. Les militants de l’Association de sauvegarde du patrimoine et de l’environnement, l’Aspea, ont distribué des tracts samedi sur la dalle du RER B. Les intéressés redoutent que la mairie ne détruise certaines de ces bâtisses. Aujourd’hui, un seul pavillon a été démoli, celui du 11 de la rue Pierre-Brossolette. « Il était vide depuis longtemps et parfois squatté, précise Bruno Edouard, de l’Aspea. Le propriétaire a fini par le vendre aux enchères mais la ville l’a préempté. » Petite nouvelle dans le paysage associatif, l’Aspea a été créée en juin et compte déjà une trentaine d’adhérents. « Les pavillons ont été construits pour la plupart à la fin du XIXe. Parmi ces habitations, les maisons plus typiques, en pierre meulière ou à colombages, abritaient notamment les riches marchands des Halles de Paris », rappelle le collectif.

Parution Le Parisien : Île-de-France & Oise > Hauts-de-Seine > Antony | 21 septembre 2009, 7h00

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