Le Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD), adopté en 2008, dessinait l’horizon d’une urbanisation maîtrisée :
« La maîtrise de l’urbanisation pour un cadre de vie de qualité. L’attractivité résidentielle d’Antony tient essentiellement à son caractère aéré et pavillonnaire. » (PADD, p. 3)
Mais lorsqu’elle passe à l’action, la Mairie multiplie les formules ambiguës :
« Il s’agit (…) de donner le même statut à l’ensemble de l’îlot du centre ville autour du marché et de permettre une vraie cohérence, tout en respectant l’environnement pavillonnaire immédiat puisque les hauteurs maximum restent identiques (12m). »
Que veulent dire ces formules déréalisées? Pourquoi la municipalité ne prononce-t-elle jamais les termes « résidences » et « immeubles »… ? Pourquoi ne pas assumer ses choix, et qu’y a-t-il à cacher? Ne pourrait-on concevoir que la ville aborde l’avenir avec une véritable vision urbanistique, qui encadre de manière transparente les évolutions en cours? En 2008, la commission d’enquêtes du Plan Local d’Urbanisme avait déjà pointé du doigt ces incohérences (p. 92) :
Les inquiétudes de la commission d’enquêtes sont légitimes : Si nous acceptons aujourd’hui ces procédés, le centre ville sera demain totalement défiguré.