À quelques pas d’une gare moderne, empruntée quotidiennement par des milliers de travailleurs, des maisons témoignent du passé d’Antony.
Rêves modestes de campagne, petites villégiatures d’un autre temps ou maisons bourgeoises d’une notabilité disparue : toute une histoire liée à la ligne de chemin de fer.
Ces maisons disparaissent une à une, remplacées ici par une petite résidence, là par un immeuble de standing.
Si nous ne changeons pas de regard et si nous restons aveugle face à la qualité de cet environnement, les traces de notre histoire commune disparaîtront irrémédiablement.
À l’occasion des dernières journées du patrimoine, l’ASPEA s’est prise au jeu du photographe et a rassemblé pour vous ce patrimoine insoupçonné.
Il ne s’agit pas d’être nostalgique, mais de penser une ville où le moderne trouverait sa place harmonieusement à côté de l’ancien.
Le changement commence dans notre propre regard.
Aidez-nous à obtenir une densification menée avec discernement.
(Conception : Aurélien Guibert)
merci à l’auteur Aurélien guilbert
ces quelques lignes traduisent avec sensibilité et harmonie, le vécu des antonyens leur attachement à ce centre ville pavillonnaire, témoin du siècle dernier, une architecture relatant la culture de la banlieue des années 30, devenue intemporel…